Je suis maudis...
Si si...
Je reviens d'un voyage... un voyage ou j'ai eu froid, un voyage polaire... mon
corps était gelé, en attente... mon esprit me gardait chaud grâce à ma
réflexion
S'il vous plait, arrêtez de dire "Arrête de torturer l'esprit avec
ces questions" car je vous signale, mes chers amis, que tout être cherche
par son instinct à ne pas souffrir, et que, seul la maîtrise de soi même,
permet de ne pas s'esquiver.
Donc je vous disais, que ces questions, qui me torturent, je ne les recherche
pas, ni moi, ni vous. Elles apparaissent en effet à la surface de nos pensées,
jaillissent d'un coup, provoquée par le doute, un mot, une phrase, un
intonation... et elles restent, elles s'accrochent à nos pensées... ce n'est
donc pas moi qui les recherchent mais bien le contraire. Et si vous voulez
vraiment, mais vraiment m'aider, ne me dites pas ce conseil inutile (inutile
car il n'est pas du ressort de ma volonté de faire fuir ces questions) mais
donnez moi plutôt une réponse, c'est ça qui aide, qui soulage, qui apaise...
une réponse... un "je sais pas" n'aide rien ni personne... mais
fouillez en vous même bon dieu bande de fainiasse !!!
Osez vous poser des questions qui dérangent ! Imaginez vous à la place de
l'autre ! Comment voulez vous vous comprendre vous même si vous ne vous posez
jamais de questions ? Ha mais ça il faut oser... il faut oser faire face à la Vérité
, celle qui dérange
!!! Celle qui titille votre daïmôn...
Tant que vous ne le ferez pas vous serez incapable de vous comprendre et donc
d'aider les autres.... et dans ce cas ne dites pas, quand la situation se
présente: "je ne peux pas t'aider" mais bien "je ne veux pas
t'aider" car vous n'osez pas vous poser ces questions.
Socrate a dit "La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien
!"
Et là, j'entends déjà les plus futés dire
"et toi alors !! Tu crois savoir, tu nous donne une leçon mais alors c'est
que tu ne crois pas que tu ne sais rien".
Faux, je sais que je ne sais rien, mais je tente de comprendre.... en tentant, des
fois on y arrive, mais le plus souvent, on n’y arrive pas. Et, dois je
rappeler, que lorsque Socrate disait ça, il ne parlait pas du savoir en soi
mais bel et bien de la finalité du savoir ? Qui est la chose la plus importante
soit dit en passant... qu'on n'a aucune chance de connaître, vu la question
centrale et métaphysique concernant l'homme, mais qui est le plus important
quand même...
Bon voilà... une chose de faite...
Elle (on parle du fait que des fois Elle fuit
le futur et que des fois Elle fait des projets):
que veux-tu que je te dise ? Je me contredis, point. Prend toujours la phrase
du moment sur le moment, c'est le meilleur conseil que je peux te dire pour
tenter de me comprendre.
Pourquoi ne pas dire ça en trois points:
1) Le ton est moyennement agressif surtout grâce au "point" à la
deuxième phrase qui rappelle les parents "j'ai dis ça, un point c'est tout
!"
Donc on se fait agresser.
2) "Pour tenter de me comprendre":
Ca ça veut dire: ça fait six mois qu'on est à deux mais tu me comprend toujours
pas, t'y arrive pas, tu dois encore tenter d'y arriver.
Croyez moi, quand on passe un peu moins de six mois avec une personne, on pense
la connaître quand même et s'entendre dira ça ça fout le moral à 0.
3) Le faux conseil
Ce conseil ne vaut rien du tout... pourquoi ?
Premièrement le problème de temporalité: je prend toujours la phrase du moment
sur le moment, mais si elle arrête de dire cette phrase, est t'elle toujours
valide ? Si je doute je lui demande si elle pense toujours sa phrase et me dit
que oui, alors une seconde plus tard, lorsqu'elle arrête de prononcer sa
phrase, maintenant qu'elle l'a fait et que c'est du passé (une seconde après)
est t'elle toujours valable ?
En fait, il faudrait qu'elle dise 60 secondes sur 60 la même phrase afin que
celle ci soit une vérité... une vérité de l'instant est une vérité instable et
fluctuante, elle n'est valable que sur le moment. C'est simple.
Pour ceux qui s'amuseront à me dire "tu joue sur les mots"
"ouais ta théorie vaut rien dans la pratique" il y a le deuxièmement...
Deuxièmement: si son conseil pour tenter de la comprendre c'est "prend la
phrase du moment sur le moment", il est à noter que ce conseil, ce
"prend la phrase du moment sur le moment" n'est lui même vrai QUE sur
le moment et que ça peut changer, donc ce n'est pas un conseil pour moi m'aider
à la comprendre.
On est là face à une contradiction existentielle, quelque chose qui ne peut pas
être vrai en lui même. Et l'énonciation temporelle comme règle d'exclusion est
une chimère.
Pour revenir au point 2), j'ai repensé à la
discussion entre elle et moi sur celui qui la connaît mieux que personne...
Elle m'avait dit (je ne me souviens plus des termes exacts mais le fond je vous
assure qu'il y est), que cette personne la connaissait mieux car il l'avait trouvé
à l'article de la mort, quand elle était au bord du désespoir, quand elle
voulait en finir et qu'elle était vraiment mal.
Donc en gros: "il me connaît mieux que personne car il m'a connu quand
j'ai été au plus mal de toute ma vie"
Pour moi, ça, c'est faux... pourquoi ? (Encore un "pourquoi ?" !
NônDesdjiu, qu'est ce qu'on réfléchit ici !)
Car le plus important c'est l'Amour... mais qu'est ce que l'amour sinon l'amour
de la vie ? Comment aimer si on ne voit pas tout du bon coté ? Par un exemple,
un couple de dieu et de déesse de la torture et de la souffrance peuvent
répandre la mort, mais être tellement éperdu l'un de l'autre pour y voir de
"bon cotés" et s'y amuser. S'amuser à vivre (en torturant) et à vivre
pourquoi ? Pour aimer... parce que c'est Bon, parce qu'on aime... on aime
aimer...
Donc ce qui est le plus important c'est l'amour, à savoir, la vie.
Si c'est le plus important, si c'est la vie le plus important, ne connaît t'on
vraiment une personne plutôt dans le bonheur le plus total ?
Voilà la réflexion est lancée...
Personnellement je suis partisan que pour connaître les personnes mieux que
quiconque, il faut être là au plus bas de leur moral comme au plus haut.
Mais comment pourrait on être au plus bas de son moral si à chaque instant on
aime son conjoint, et donc: aimons la vie ?
Deux solutions:
1) ou l'amour est tellement puissant qu'il permet à l'autre de s'imaginer le
moral le plus bas de son conjoint et donc de le connaître entièrement...
2) ou l'amour n'est pas assez puissant et dans ce cas là, que préférez vous ?
Etre aimé ou être compris ? Etre aimée sans que jamais votre conjoint ne vous
comprenne entièrement ou être quitté, largué pour que votre conjoint puisse
voir votre moral le plus bas et ensuite, une fois qu'il vous a compris, revenir
en ami et vous comprendre mieux que quiconque ? Alors ? Que préférez vous ?
Etre aimé... ou être compris ?
Et l'on préfère être compris... sachez que ce que votre conjoint fera, les
souffrances qu'il vous provoquera, le seront par amour, par amour et donc par
amour de la vie (c'est beau non ? paradoxal aussi, mais beau)... l'amour qui
est, en définitive, puissant puisqu'il permettrai de vous faire souffrir pour
que votre conjoint puisse vous comprendre (ce que vous voulez, dans l'optique
de la réponse)... L'amour me permet donc de me faire souffrir et de vous faire
souffrir pour vous rendre heureux après...
Il faut être fort pour faire ça non ? Pour faire souffrir intentionnellement
son conjoint par amour pour qu'il soit, par après, compris... et si il est
fort, il est puissant.
Mais si il est si puissant, alors pourquoi, en ce cas, ne pas choisir la
première option ? Celle qui dit "ou l'amour est tellement puissant qu'il
permet à l'autre de s'imaginer le moral le plus bas de son conjoint et donc de
le connaître entièrement..." ?
Car si il permet de vous rendre heureux malgré la souffrance, c'est
automatiquement qu'il est puissant...
Donc en définitive: l'amour est puissant et votre conjoint n'a pas besoin de
vous voir au plus bas de votre moral pour vous comprendre =).
Vous voyez maintenant à quoi ça sert de "se torturer l'esprit" ?
De "chercher des réponses à des questions qui nous font souffrir" ? A
avoir un dénouement qui prouve quelque chose et qui est préférable à l'autre...
Alors pitié... : POSEZ VOUS DES QUESTIONS TABOU !!!!
Tout est liée... toute réflexion est liée... souvenez vous en...